#hackstereotypes : Retour sur la première édition de la Semaine de Sensibilisation des Jeunes à l’Entrepreneuriat Féminin – Mars 2018
Posté le 23 avril 2018
Evènement
Si plus de 80% des femmes se disent vouloir entreprendre, elles ne représentent que 33% des entrepreneurs en Belgique. Pour comprendre les obstacles qui entravent le passage à la création d’entreprise pour les femmes et pour promouvoir et stimuler la culture entrepreneuriale au féminin, 100000 Entrepreneurs Belgique a organisé la première semaine de Sensibilisation des Jeunes à l’Entrepreneuriat Féminin entre les 7 et 16 mars 2018 à Bruxelles et en Wallonie. A cette occasion, l’asbl s’est associée aux réseaux Women in Business et Young Entrepreneurs of Tomorrow à Bruxelles. En Wallonie, l’initiative était soutenue par le SPF Économie en collaboration avec Générations Entreprenantes.
Des actions ont eu lieu tout au long de la semaine pour mettre en avant l’entrepreneuriat féminin afin de :
– Promouvoir la culture entrepreneuriale au féminin auprès des jeunes hommes et des jeunes femmes,
– Casser les stéréotypes pour donner de la visibilité à la réussite au féminin,
– Créer l’étincelle chez les jeunes filles pour qu’elles osent concrétiser leurs rêves.
Au total plus de 1100 élèves ou étudiants ont été sensibilisés pendant cette manifestation, et près de 40 enseignants, et tout autant d’entrepreneurs, se sont mobilisés.
Une belle réussite pour une première édition !
1/ Des tables-rondes pour inaugurer cette semaine de sensibilisation
Pour lancer cette semaine de sensibilisation, Bruxelles et Namur ont accueilli des tables-rondes sur la thématique de l’Entrepreneuriat féminin le 7 mars 2018. Celles-ci ont été inaugurées à Bruxelles, par le Ministre Didier Gosuin, et à Namur par le Ministre Pierre-Yves Jeholet et Mr Emmanuel Pieters, Responsable Cellule PME du Ministre Denis Ducarme. Le panel des tables-rondes était quant à lui composé d’actrices du monde de l’entrepreneuriat : entrepreneures, enseignantes, spécialistes de la pédagogie entrepreneuriale, fondatrices d’institut ou de réseau de soutien aux jeunes filles et aux femmes qui souhaitent innover. Les thématiques abordées, à partir du parcours des participantes, concernaient l’éducation à l’entrepreneuriat, la communication et les stéréotypes dans l’entrepreneuriat.
Outre les entrepreneurs, enseignants et jeunes étaient invités à assister à ces débats. L’occasion pour les uns d’appréhender une pédagogie entrepreneuriale et pour les autres, de stimuler leur créativité et leur esprit d’entreprendre.
2/ Des témoignages de femmes-entrepreneures dans les écoles
Aux tables-rondes, se sont ajoutées toute la semaine des rencontres, sous forme de témoignages de femmes-entrepreneurs auprès des jeunes, dans les écoles de Bruxelles et de la Wallonie. L’objectif de cette manifestation était de promouvoir la culture entrepreneuriale et la réussite au féminin auprès des jeunes (filles et garçons) de 13 à 25 ans, de toutes les filières. Car c’est en sensibilisant les jeunes – filles et garçons – en amont que les mentalités pourront évoluer et qu’une image sans genre de l’entrepreneuriat pourra être véhiculer.
Au total, plus de 1100 jeunes ont été sensibilisés au cours de cette opération : un tiers en région de Bruxelles et 2/3 en Wallonie. Par leurs témoignages et la présentation de leur parcours, ces entrepreneures ont ainsi pu transmettre leur expérience et leur savoir, apporter des conseils aux jeunes et discuter des réseaux de soutien existants et les moyens qui aident les jeunes à se lancer.
3/ Que retenir de cette semaine de discussion et d’échange ?
Le discours semble être unanime : les femmes rencontreraient les mêmes difficultés que les hommes pour entreprendre et bénéficieraient des mêmes avantages et parfois même d’appuis supplémentaires, des soutiens de réseaux privilégiés.
Alors, comment expliquer cette différence de rapport ? Et si c’étaient les femmes elles-mêmes qui se mettaient leur propre barrière ? Crainte de l’échec, peur du refus (de financements, de soutien de son réseau personnel), culpabilité (par rapport à la famille), ainsi qu’absence de modèle pour les conforter dans leur choix en leur prouvant que c’est possible.
Ce n’est qu’en poursuivant notre mission d’éducation et d’encouragement auprès de la future génération et en boostant le potentiel des jeunes filles d’aujourd’hui et futures entrepreneures de demain en leur présentant des rôles-modèles que les mentalités évolueront. En témoigne le nombre d’entrepreneures et d’enseignants mobilisés pour cette campagne qui prouve l’intérêt pour les 2 partis de s’impliquer dans une telle démarche et ainsi de sensibiliser la future génération active.
Continuons d’hacker les stéréotypes !